Les parois les plus hautes et les plus complexes de l'île, une région sauvage et peu fréquentée sur tous les plans et des possibilités de développement à exploiter, voila les avantages du Falasorma pour l'escalade !
Mais, les contreparties sont nombreuses pour freiner l'afflux des grimpeurs dans ces coins : ni routes, ni pistes, des marches d'approche innommables démarrant à 200m d'altitude, aucun refuge ni abri, etc...

Plage et blocs de Galeria

Escalade en Falasorma

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La rubrique Ravinisme de ce site donne un aperçu de ce que l'on peut réaliser comme courses dans les monstrueux ravins de cette région, mais, en ce qui concerne l'activité Escalade, il n'y a RIEN ! L'examen approfondi des désormais nombreux topos d'escalade de l'île ne fait découvrir qu'UNE seule description de course en tout et pour tout : mais quelle course, car j'en imagine simplement la difficulté en considérant la seule approche !
Et pourtant les immenses parois le long de la Grande Barrière devraient receler bien des trésors pour des alpinistes ou escaladeurs avertis : mais voila, les approches épuisantes en distance, dénivelé et traversée de maquis combinées à la complexité et l'ampleur des itinéraires à défricher ont tendance à rebuter les foules. Les rares itinéraires qu'ont pourrait considérer comme appartenant aussi à cette région sont approchés par d'autres chemins : versants N et NW de la Paglia Orba et versant W du Capu Tafonatu approchés par le Niolu et le col des Maures.

Pinzu Scaffone : voie Vallis Clausa

Pinzu Scaffone depuis la RG de la Cavicchia

Voici une région, arrière-pays de la petite station côtière de Galeria, qui est restée totalement à l'écart de l'important développement des activités de montagne (randonnée, escalade, canyoning) en Corse depuis le début des années 1970. Seul le GR 20 y fait un petit passage en franchissant I Cascitoni (le Cirque de la Solitude) sur le versant W, donc Falasorma, de la Punta Minuta. Et pourtant c'est une zone majeure de la montagne corse et, sans doute, l'une des plus spectaculaires avec ses dénivelés de 2000 à 2500 entre ses crêtes et sommets et les derniers hameaux habités (Barghjana, Monte Estremu) situés à 200m d'altitude, ainsi que ses grands ravins sauvages créés par le Fangu et ses affluents qui dévalent ces versants.

En dehors des courses citées dans l'encart Falasorma (qui seront décrites dans le chapitre Niolu), voici donc ce qui reste à se mettre sous la dent, sauf si vous avez l'intention d'ouvrir de nouvelles voies.

Ecoles d'escalade :

Pas de véritable école d'escalade répertoriée, mais 2 sites qui peuvent être indiqués :
• Blocs et rochers au Nord de la plage de galets mauves de Galeria : des rochers en bord de mer de quelques mètres de haut offrant des possibilités d'entraînement à la grimpe au-dessus de la mer. Attention aux sauts dans l'eau pas toujours sans dangers
• Petit rocher d'escalade au-dessus de Galeria : un bloc d'une quinzaine de m de haut, sans doute équipé par le club multi-sports local Incantu (?), offre quelques voies que j'ai vu parcourues de loin. Pas de visite personnelle de ce site.

Voies d'aventure :

Une seule voie répertoriée dans l'ensembles des topos corses d'escalade :
• Pinzu Scaffone : la voie Vallis Clausa, 16 longueurs en TD+ (Les 100 + belles - p. 228), ouverte par des guides d'Avignon et Christophe Brulat en 1981 à la suite d'une descente épique par temps de neige du ravin de la Solitude par Christophe. Elle propose une aventure exceptionnelle dans le maquis pour l'approche et la descente ainsi que 450m d'escalade de toute beauté dans cette région la plus sauvage de Corse.

Pinzu Scaffone depuis la Cavicchia