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Le village et la tour de NonzaLes secrets du Cap Corse commencent à se découvrir sur le ferry à l'arrivée à la Giraglia !
La première étape jusqu'à Nonza est largement balisée et passe par le col de San Leonardo, en n'oubliant pas d'aller visiter les glacières de Cardo...

Lundi : Bastia-Nonza

Arrivée en ferry en Corse : la Giraglia, à l'extrémité du Cap Corse

La Giraglia, arrivée en Corse

Le village et la tour de Nonza

Le village de Nonza

Le Cap Corse est une destination étrange, faite de paradoxes : une sorte de montagne sans pics, de campagne sans cultures et de rivage sans plages ! Arrivée à Bastia en ferryDepuis le pont du ferry, je devine cette énigme géographique qui annonce un voyage plein d'étonnements. Heureusement, je ne vois pas tout ; les secrets du Cap Corse s'entrouvrent à peine, cachés derrière des nuages matinaux qui flottent dans l'air et détachent dans le ciel des lambeaux de crête, dominés par la pointe émoussée du Monte Stello. L'étoile du Cap, suspendue sans lien visible avec la terre ferme, porte bien son nom…
J'entame l'étape, laissant derrière moi le charme déjà exotique des palmiers de Le port de Bastia en soiréela place Saint-Nicolas. Ailleurs qu'en Corse, il faudrait marcher longtemps pour quitter une capitale et échapper à ses tristes faubourgs ; à Bastia, le passage de la civilisation urbaine au calme du maquis est immédiat. En cette matinée, j'ai fracassé la porte du "palazzu verde", ce château fortifié par la végétation où autrefois se terraient les bandits. Et ce, à une heure de marche du cœur bruyant de la ville…
Le sentier monte ; c'est là sa seule caractéristique évidente puisqu'il a fait son entrée dans des brouillards obscurs qui ont fait chuter la température de dix degrés. Un ensellement herbeux interrompt cette ascension ; j'y découvre une "nivera", glacière remarquablement conservée et recouvrant deux puits à neige. On peine à imaginer le long chemin de l'eau qui, au siècle dernier, transportait la glace stockée ici tout un hiver jusqu'aux tavernes des cafetiers de Toscane…
Plus haut, j'atteins le point culminant de l'étape et les ruines de la chapelle San Jacintu, dissimulée sous les buis. C'est une tradition du Cap Corse que de disperser ces édifices religieux dans des sites panoramiques, isolés du monde. Le programme de ma traversée me promet d'ailleurs pour les jours à venir Sant'Erasmo, San Giuvanni, Santa Catalina, Sant'Agostino, Santa Maria… Je pense à la Grèce et à ses monastères imprenables du Mont Athos ou des Météores. Mais je n'ai guère le temps de rêver : chassé par le froid, je quitte en vitesse San Jacintu. Les lieux auraient mérité un plus long recueillement, mais je vais à la recherche d'un soleil qui ne réchauffe aujourd'hui que les rivages d'Olmeta et de Nonza.


Commentaires  

Citation : Jean-Marie Bartoli:

"à Bastia, le passage de la civilisation urbaine au calme du maquis est immédiat"

Cela n'est malheureusement pas vrai en direction du sud de cette ville, amochée comme le sont désormais toutes les agglomérations par leurs interminables zones commerciales.

Un affront bien regrettable, car c'est l'inévitable sortie vers la plupart des destinations sur cette île dite "de beauté".



Il me semble bien que Charles Pujos, qui a écrit cet article que vous commentez, décrivait la sortie Nord de Bastia, certainement moins abîmée que la partie Sud, puisqu'il partait pour Nonza par les nivere de Cardu !! ;-)
En outre, ce trek a déjà quelques années et il est probable que Bastia ne se soit pas améliorée depuis...
Je ne peux le dire car je n'y vais jamais ! :sigh:
"à Bastia, le passage de la civilisation urbaine au calme du maquis est immédiat"

Cela n'est malheureusement pas vrai en direction du sud de cette ville, amochée comme le sont désormais toutes les agglomérations par leurs interminables zones commerciales.

Un affront bien regrettable, car c'est l'inévitable sortie vers la plupart des destinations sur cette île dite "de beauté".
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