Cette partie de la côte marque la fin de la Costa Serena en son Sud et la partie du littoral de la Castagniccia, correspondant à ce qui est appelé Costa Verde, dont le centre est Moriani-plage...
Au départ d'Aleria, la RN198 reste toujours à distance de la mer, puis, peu à peu, elle se rapproche de la côte qu'elle rejoint quasiment peu avant Moriani-plage. De la même manière, la côte perd peu à peu sa sauvagerie, depuis l'étang de Diane où la plage est déserte toute l'année, en passant par Bravone et Alistru où la multiplication des camps naturistes démontrent le peu de fréquentation de cette partie du littoral, jusqu'à retrouver enfin les centres touristiques des port de Campoloro et de la plage urbaine à Moriani. Nous avons peu fréquenté cette partie maritime et sa description ci-dessous restera donc succincte.
La plage de la marina d'Aleria se prolonge au Nord sans discontinuité jusqu'à l'étang de Diane.
Etang de Diane
- Bel étang situé un peu au Nord d'Aleria, très connu depuis l'antiquité pour sa production ostréicole : il possède même, au centre de l'étang, une île construite en coquilles d'huîtres ! Caractéristiques identiques à celles de l'étang d'Urbinu avec marais, cordon lagunaire, coquillages, multiplicité des oiseaux et en plus tour génoise à son entrée. De très belles plages désertes de part et d'autre de son embouchure...
Au Nord de l'embouchure de l'étang, la plage de Tallone mène rapidement au premier des nombreux camps naturistes de la région, puis ensuite à la marine de Bravone.
Marine de Bravone
- A l'embouchure du fleuve du même nom, une petite station balnéaire le long de la plage de Linguizetta (nom de la commune) avec quelques constructions pour location, villages de vacances et ranch équestre, ainsi qu'une tour génoise en ruines veillant sur le tout.
Au Nord de la marine de Bravone, les camps naturistes s'enchaînent le long des plages illimitées de cette partie de la côte jusqu'à la tour génoise d'Alistru à l'embouchure du fleuve, proche du phare d'Alistru plus à l'intérieur des terres ! Derrière, une succession de longues plages (Fiorentine, Pisonacciu, Campoloro, Olmellu,...) jusqu'au port de Campoloro.
Taverna/Campoloro
- Un des rares ports de plaisance (460 places) de cette partie de la côte orientale ! Il a fait couler beaucoup d'encre dans la région de Santa-Maria-Poghju depuis la reprise en main par la commune en 1985 d'un port quasi-abandonné jusqu'au port actuel qui paraît plutôt en expansion (?)
Au-delà de ce port vers le Nord, les villages de vacances se multiplient jusqu'à Moriani-plage.
Moriani-plage
- La grande station balnéaire locale, encore plus laide à mon goût que les autres stations de cette côte orientale, avec toujours autant de longues plages sablonneuses et toujours autant de constructions locales tristes, sans goût, sans âme et de basse qualité. Dommage que cette côte ne soit pas à la hauteur de sa contrée montagnarde, la Castagniccia !
Bonjour,
Vous trouvez la date de l'article sous le titre (Création 22/04/2006) et la dernière mise à jour aussi (07/10/2016). L'article date donc de 2006 et n'est pas récent !
C'est une région littorale où je ne vais jamais par absence d'intérêt vu de ma fenêtre (peu de montagne sauf Casinca/Castagnicia pas très alpin mais Corse profonde et littoral sablonneux rectiligne sans possibilité de randonnée intéressante). Pour l'aspect plage et tourisme côtier, je n'avais pas été emballé, c'est le moins qu'on puisse dire, jusqu'à 2006...
Tant mieux si maintenant cette côte devient plus attractive. J'aimerai bien savoir comment cette région vit l'hiver ? Quand je vois la vie l'hiver à Porto-Vecchio (j'habite Sainte-Lucie de Porto-Vecchio), je me dis que c'est bien pauvre pour une région considérée comme une des plus touristiques de Corse !
C'est vrai que Moriani doit sans doute bénéficier d'une certaine proximité avec Bastia...
Bravo pour votre amour de la région et vos efforts pour la défendre ! J'essaierai d'y faire un tour ce printemps prochain pour me mettre à jour.