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Même si je n'ai jamais eu l'opportunité de boucler entièrement le tour du Capu Tafunatu, mais le connaissant bien pour en avoir parcouru à peu près tous les tronçons, il m'a semblé évident de l'insérer dans les topos du site tant il est original et suprêmement intéressant ! Si cette montagne est déjà belle, majestueuse, avec des itinéraires superbes en la contemplant depuis le versant Niolu et le refuge de Ciottulu di I Mori, ce n'est rien comparé à ce que l'on peut voir depuis les autres versants avec, en particulier, cette merveille naturelle que constitue sa face W...
L'itinéraire est aussi splendide et compliqué que son homologue de la Paglia Orba, la vire qui sous-tend la face W vers 1700m d'altitude est une invitation et un entraînement aux autres vires proches du Falasorma et vous pourrez être tenté par la descente vers le Fangu et Monte Estremu en utilisant les ravins du Fangu. Le site de bivouac à l'extrémité Sud de la vire est à mon avis le plus beau de toute la montagne corse avec de multiples possibilités de choix à l'abri du surplomb rocheux que la paroi constitue à cet endroit et proche d'une plate-forme panoramique sans pareille au-dessus des ravins du Fangu. Il vous restera aussi à découvrir la bergerie de Campu di Vetta que Fabrikant indique en contrebas de la vire et que je n'ai jamais pu apercevoir, ni encore moins visiter...
Depuis plusieurs années, "Corse sauvage" était intéressé par la légende de la voie de montée directe à Vetta di Muru depuis Ascu, autrement plus originale et difficile que celle au départ de Castiglione. Légende ou histoire vraie que cette voie d'accès ?
Avec Olivier, nous avions fait une reconnaissance sur l'arête NW du Traunatu, fin septembre 2014, en partant de la confluence Loguniellu - Ascu sous la D14 et avions pu monter jusqu'au col sous l'aiguille rocheuse IGN 1711 par un itinéraire de toute beauté. La suite que nous avions imaginée, c'est Olivier qui a pu vérifier sa validité en août 2017 en partant de Castiglione et en effectuant le trajet de Vetta di Muru au col de l'aiguille 1711 en sens inverse de notre reconnaissance précédente.
Même si le parcours n'a pas été réalisé en entier d'une seule traite, nous avons bien montré que cet itinéraire imaginé par Olivier n'était pas une légende et que de nombreux vestiges et traces prouvent qu'il était encore utilisé il n'y a pas si longtemps (sentes, bergeries, passages aménagés et, malheureusement, balises orange et jaunes dans la traversée finale...).
Au contraire d'un ravin, l'ascension du CornuDellu est une course de crête, mais elle est classée dans la Catégorie Ravinisme à cause de ses caractéristiques techniques, de sa complexité et de ses difficultés. Ce sommet, bifide vu d'Ascu mais en fait trifide avec un troisième sommet caché derrière les deux premiers, est très esthétique vu de la vallée et, de ce fait, propose une cible de randonnée sportive de premier plan avec ses 1670m, soit plus de 1100m de dénivelé depuis l'Ascu. De multiples vestiges d'anciennes activités subsistent le long de la longue crête Nord qui supporte l'itinéraire dont un insolite couloir rocheux aménagé de marches dallées, curiosité patrimoniale de cette partie du massif Est du Cintu.
Punta Buvona, comme Punta Bunifzinca (Pointe de Bonifacio), appartient au massif du Haut-Cavu adossé à la partie Sud du massif de Bavedda et son sommet peut être atteint en partant du pont de Figa sur la Sainte-Lucie et en utilisant le ravin de Figa. Il est tout de même nettement plus simple et plus rapide d'y accéder depuis l'autre versant de ces crêtes en partant de la D268 aux environs du célèbre (en Corse !) hippodrome de Viseu. C'est ainsi que l'itinéraire sera décrit ci-dessous pour une course excessivement sauvage qui permet d'approcher l'univers mystérieux de ce chaînon montagneux, Buvona - Bunifazinca, qui forme une excroissance insolite se détachant de la grande ligne de crêtes qui va du Monte Calva aux aiguilles des Ferriate. Contrairement à sa pointe cousine, Punta Buvona est accessible aux randonneurs sans escalade difficile et offre un beau panorama sur toute la vallée du Cavu. C'est néanmoins un parcours délicat, réservé à des pratiquants expérimentés et dont la majeure partie se déroule hors sentiers dans des ravins ou des couloirs rocheux avec de fortes difficultés d'orientation. Prière de ne pas s'y aventurer si on n'en a pas le niveau mais, si on l'a, de nombreuses combinaisons aventureuses sont possibles autour de l'itinéraire principal...
Un ravin totalement méconnu et très peu fréquenté, y compris par les canyoneurs qui ne parcourent que sa partie amont, le canyon de Meriu. Il a pourtant été autrefois utilisé pour des activités d'élevage comme le montrent son magnifique chemin d'accès au Nord et les ruines de bergeries à mi-parcours du ruisseau. Très long et sauvage, il permet d'approcher la région Sud du massif de Popolasca dont il ne nous a pas été possible de trouver un sentier ou une trace d'accès depuis le ruisseau...
Un beau sommet de la région de Ghisoni que ce Kyrie Eleison, ainsi dénommé par les gens de la région alors que l'IGN l'appelle Christe Eleison, dont les parois abruptes de la face NW dominent de près de 600m le Fiumorbu à son pied.
Sa voie normale passe par ce versant en contournant la crête Nord - Sud par la gauche (Est) avant de grimper sur la cîme. La voie qui est décrite ci-dessous est la voie originelle décrite dans le Guide des Montagnes corses de Michel Fabrikant. Elle n'est plus guère fréquentée de nos jours, sans doute parce que le ravin qui fait suite au Vaglie est un peu trop "sauvage" aux yeux pieds de nos randonneurs contemporains. Et pourtant, l'exploration du Vaglie en partant du hameau de Cavu propose de belles surprises à partir du Fiumorbu avec une sorte de canyon entrecoupé de belles vasques, d'ailleurs fréquentées dans leur partie basse, et un couloir de montée le long d'un ruisseau affluent plutôt raide et maquisé. Et, en final, une crête et un sommet avec évidemment une vue panoramique incomparable sur la région...
Beaucoup plus fréquentée et encore plus renommée que son pendant par le Filosorma, la montée à Bocca di Serra Pianella par le Niolu est une course qui faisait aussi partie des "perles" de Michel Fabrikant dans son "Guide des Montagnes corses" dés les années 1970. Contrairement à son homologue Filosormesque, cette course n'est pas seulement réalisée en traversée mais est souvent faite en aller - retour : le Niolu est tout de même plus civilisé et attire plus les randonneurs que le Filosorma. La description ci-dessous utilise un itinéraire différent de celui de Fabrikant : découvert par suite d'une erreur de vire sur l'itinéraire normal, il est plus direct et évite le Pas des Bergères en rejoignant la cuvette à son pied par une autre vire d'altitude inférieure à celle du parcours traditionnel.
Une course renommée, déjà indiquée dans les guides de Fabrikant depuis les années 1970, qui emprunte la partie inférieure du ravin de Laoscella (course précédente) et le couloir de Serra Pianella ensuite en versant Ouest pour arriver à Bocca di Serra Pianella (2130m). Elle est surtout pratiquée en traversée entre le Filosorma et le Niolu, le Col de Serra Pianella étant l'un des rares passages praticables par des randonneurs pour franchir la"Grande Barrière". Ici, seul le parcours par le versant Filosorma sera décrit, celui du versant Niolu étant décrit dans les "Autres ravins".